Transplantations

  • Greffe de moelle osseuse et cellules souches autologues

    De nombreuses tumeurs, particulièrement les leucémies et les lymphomes, peuvent être éradiquées par une chimiothérapie ou une radiothérapie à forte dose. L'utilisation de ces thérapies est limitée par leur toxicité pour la moelle osseuse qui peut être irréversible (myélo-ablation). En revanche, le transfert de 700 à 800 ml de sang de moelle osseuse d'un donneur sain (greffe de moelle allogénique) suffit pour une reconstitution complète de l'hématopolèse après un traitement chimio- ou radiothérapeutique myéloablatif. La fonction de la moelle osseuse peut aussi être restituée par retransfusion de moelle autologue obtenue avant la thérapie ablative (greffe autologue).

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  • Greffe de moelle osseuse et cellules souches allogéniques

    La possibilité d'une allogreffe dépend de l'identification d'un donneur approprié. Dans un premier temps, on recherche des apparentés HLA-identiques dans la famille. Parmi les frères et sœurs, la probabilité d'une identité des deux haplotypes HLA est de 1 sur 4. En l'absence d'un donneur apparenté, on recherche des donneurs HLA-compatibles dans les bases de données internationales. La moelle osseuse ou les cellules souches du sang sont utilisées comme greffon. On se sert aussi de sang du cordon ombilical qui est riche en cellules CD34 + et qui contient un faible nombre de cellules T. Pour préparer la transplantation, on utilise en général une combinaison de fortes doses d'agents alkylants et une irradiation corporelle totale de 10 à 14 Gy. Cette thérapie détruit les cellules cancéreuses e

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  • Transplantation d'organes : aspects cliniques

    On connaît plusieurs types de transplantation d'un organe : autologue, au sein d'un même organisme (par exemple la peau); syngémque; entre jumeaux monozygotes; allogénique, entre individus génétiquement différents; et enfin xénogénique entre organismes d'espèces différentes (par exemple singe-homme).

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  • Transplantation d'organes : mécanismes immunologiques

    Les réactions immunitaires contre un greffon sont liées aux complexes CMH du greffon. Du fait des polymorphismes génétiques, les molécules du CMH de classe 1 et le peptide présenté peuvent être étrangers pour le receveur. Les peptides sont dérivés de protéines cytoplasmiques dégradées par un complexe enzymatique, le protéasome. Ils sont transportés par les protéines TAP dans le RE où l'assemblage avec les molécules du CMH de classe 1 a lieu. La reconnaissance du complexe peptide-CMH par les lymphocytes du receveur déclenche une réponse immunitaire humorale et cellulaire. Les antigènes des groupes sanguins peuvent également être reconnus comme étrangers et provoquer ainsi une réponse immunitaire. Des anticorps naturels contre les antigènes ABO peuvent être la cause d'un rejet hyper-aigu.

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